Débat sur la marche et les piétons :

Faciliter et susciter les déplacements à pied (un des objectifs principaux du PDU dont l’enquête publique vient de se terminer) implique de donner des indications sur le temps de marche, en plus de la distance à parcourir S’ensuit une prise de conscience des potentialités du déplacement à pied : le rayon d’accessibilité est plus proche du km que des 400 mètres trop souvent admis.
Le trajet doit être simple, le parcours du marcheur facilité ; il ne faut pas notamment qu’il soit trop souvent arrêté à des feux rouges. Pour ce faire, les zones 30, zones de rencontre (20 km/h), plateaux et trottoirs « traversants » sont des systèmes efficaces.

La priorité du piéton au passage piéton doit être plus affirmée (comme elle l’est dans d’autre pays), et non pas sujette « à interprétation ». Il est par contre important que le piéton soit prudent, ne traverse pas en diagonale. La responsabilité du conducteur engagée en cas d’accident n’absout pas le piéton de la nécessité d’être attentif (casque audio et téléphone portable sont des sources de distraction qui peut être fatale).

A Vaise le Conseil de quartier a obtenu, quai Paul Sedallian, la réalisation de trottoirs traversants, bien accueillis. Mais par ailleurs de tels dispositifs sont gênants pour les ambulances, autobus, pompiers. Que penser des « coussins berlinois » qui ne font obstacles que pour les véhicules particuliers légers ?

Débat sur les BHNS vs les trams-trains :

Deuxième rencontre le 4 juillet entre François RAMBAUD (ex CEREMA) et les adhérents du CTVS, pour plus largement diffuser l’information sur les BHNS, envisagés par la Région AuRA enttre Sathonay et Trévoux.
De son côté Jean MURARD, après avoir rencontré des dirigeants de PARFER (l’association soutenant le tram-train vers pont de Cheruy et Crémieu), dit préférer un prolongement en mode ferroviaire du tram T3 au delà de Meyzieu Z.I. : l’homogénéité du matériel roulant est le facteur déclenchant cette préférence. Sur le strict plan investissement la réalisation d’une voirie réservée aux bus et cars utilisés par les autocaristes actuellement en charge du service est toutefois plus économique que le tramway.

Il est important – face aux TC lourds (métro ou tramway) en site propre – de ne pas laisser les bus pris dans les embouteillages au milieu de la circulation privée. Comme un tramway, le BHNS doit avoir la priorité, avec ou sans feux rouges, sur les véhicules arrivant de sa droite comme de sa gauche. La suppression des feux rouges, et de simples « stop » pour les circulations sécantes peuvent en ville dense s’avérer efficace pour donner de la fluidité au bus, et sans qu’il aille très vite, lui assurer une allure régulière.
Un site propre central (axial) semble préférable au SP latéral. Mais n’est pas toujours faisable.

Dernières nouvelles de A 45 :

La manifestation de St Maurice sur Dargeoire a réuni de très nombreux opposants. Un collectif paysan s’est crée en dehors de toutes appartenances syndicales, réunissant des sensibilités diverses ?
Par ailleurs le Président de la République, puis la Ministre des Transports ont exprimé les 1er et 2 juillet la nécessité d’un pause sur les grandes infrastructures, du fait des contraintes financières. Une réflexion approfondie sera menée dans les prochains mois sur la nécessité de ces infras et la capacités à les payer, puis sera suivie au premier semestre 2018 d’une loi de programmation pour les cinq ans à venir.
Des projets ferroviaires comme des projets autoroutiers seront probablement reportés ou supprimés.

DARLY et les associations sœurs confirmeront par courriers adressés aux Ministres concernés leur opposition à l’A45 et expriment le vœu que des systèmes alternatifs à l’A45 soient envisagés, tels des aménagements de capacité et peut être des gares supplémentaires sur la ligne ferroviaire, un service de type « RER » ou même l’exploitation de lignes de cars sur l’A47
TOP/Anneau des Sciences : Inquiétude de voir cette infrastructure autoroutière inscrite au PDU 2017-2030 sans aucune remise en question, régulièrement évoquée par les élus, bénéficiant d’études budgétées (ces études portent sur les modes de mobilisation des finances nécessaires pour payer l’opération).