Salon PRIMEVERE
les Vendredi 23 (11h-21h), Samedi 24 (10h-20h) et Dimanche 25 (10h-19h) février 2018 à Eurexpo : Volontaires pour tenir le stand (merci de contacter Bernard Girard ), billets à prix réduits (6 € au lieu de 9 € en vente lors de la réunion, ou à demander au président), accès par transport en commun (tram T3 + bus 100 ou tram T5) < http://salonprimevere.org/ >
Scénarios de développement des infrastructures (abandon A45) :
Le Conseil d’Orientation des Infrastructures a remis au Gouvernement le 1er février un Rapport proposant trois scénarios qui échelonnent ou ajournent certains projets d’infrastructures de transports. Le scénario n° 1 serait juste suffisant pour assurer l’entretien des infrastructures existantes, le 2ème propose en outre des investissements modérés dans le domaine des transports du quotidien, le dernier et plus coûteux est à priori hors de portée des finances de l’État alors que ce sont les contraintes budgétaires qui ont suscité la commande du rapport au C.O.I.
< https://www.actu-environnement.com/ae/news/future-loi-mobilites-infrastructure-transport-30575.php4 >
L’autoroute A45, le contournement autoroutier de Lyon (COL ou CEL?), le CFAL et les tunnels ferroviaires d’accès au nouveau tunnel de 57 km (tunnel du Mont d’Ambin) sous les Alpes ont été répertoriés comme pouvant être repoussés à des échéances lointaines.
L’abandon de l’A 45 suscite une réflexion sur la mise en place rapidement de services de cars sur A47, fréquents, desservant des stations disposées le long même de l’autoroute, (élargie ponctuellement), et aussi près que possible des habitats ou activités. L’expérience de la gare autoroutière de Briis sous Forges sur A10 en région parisienne, bien qu’elle soit assez éloignée du village, constitue un précédent à étudier et peut être à reproduire. 15 ou 20 « opportunités de stations » se trouvent entre St Etienne et Givors. Environ 70 000 personnes habitent dans la vallée du Gier (sans même compter Givors), souvent très proches de l’A47.
Il ne s’agit pas de remplacer les TER ferroviaires, mais d’assurer des services complémentaires de proximité, car il n’y aura certainement jamais 15 à 20 gares ferroviaires, et des transferts de la voiture utilisée en solo vers les TC sont souhaitables.
François Rambaud évoque l’expérience des bus/cars autorisés à rouler sur la BAU (bande d’arrêt d’urgence) des autoroutes aux abords de Grenoble, si la circulation bouchonne sur les voies de circulation courantes (Note : l’A 47, étroite, ne dispose pas toujours de BAU). La fréquentation de ces bus/cars est en hausse, mais seulement 20 % de ce trafic supplémentaire sont des voyageurs pris aux trains. C’est la régularité et la fiabilité du temps de parcours qui rend ces bus/cars attractifs. La vitesse est moins importante car le temps nécessaire, quand il est fiable, est intégré par chaque voyageur pour gérer son déplacement.
Il faut de toute façon retenir toute la panoplie des modes alternatifs à la voiture, les décloisonner entre eux si l’on veut modifier les façons de bouger en accord avec la transition énergétique, qui – comme le précise le C.O.I. dans son préambule – n’est plus une option
FNAUT :
Souci du ferroviaire « trop » privilégié, et « oubli » des bus ou autocars ?
Des échanges par mail sont intervenus entre Jean Sivardière – rédacteur en chef de FNAUT Infos, la revue de la Fédération (à laquelle DARLY est adhérente) et François Rambaud - ancien spécialiste du BHNS au Cerema et membre de DARLY. Le numéro de FNAUT Infos n° 262 verra publié un article sur les prises de position jugées parfois trop exclusivement pro-ferrovaire de la FNAUT. Nous pourrons dans une prochaine réunion analyser les arguments développés par l’un et l’autre.
Coalition Climat Rhône et participation de DARLY :
Rencontre le 5 février entre les responsables de la Coalition et Mme Luce Ponsard (chef de projet, travaillant aux côtés de Bruno Charles, vice président de la Métropole en charge du Plan Climat). Luce Ponsard a exprimé le besoin et le souhait d’être relayée par la Coalition Climat pour diffuser et inciter aux bonnes pratiques, mais de son point de vue, le travail précis d’élaboration et les échéances sont déjà trop avancés pour recommencer un travail sur les grands principes.
Tram train ou BHNS sur Sathonay Trévoux :
La rencontre du 13 janvier entre l’association Maîtrise du Cadre de Vie (MaCaDeVi) à Sathonay Camp et Bernard Girard a été évoquée. Une proposition de tramway rapide reliant Sathonay et les Charpennes ou la Part-Dieu est à finaliser. Son but est de proposer un débouché en ville à un éventuel tram-train venant de Trévoux & Neuville : l’un et l’autre projet se renforcent et se valident mutuellement. L’objectif est aussi de maîtriser les flux et le stationnement automobile aux abords de la gare de Sathonay : les migrants quotidiens doivent trouver plus au nord un TC de qualité les menant au centre de la Métropole.
Enfin il faut une solution où la Municipalité et les habitants de Caluire trouveront des avantages bien que la « Voie Verte » (ancienne emprise ferroviaire, toujours propriété SNCF) serait partiellement utilisée.
Le bureau du Collectif Transport val de Saône (CTVS) a également été contacté. Réunion commune et visite de terrain à envisager, pour affiner la proposition avant envoi aux Autorités (portage par DARLY).
La proposition suscite des interrogations, en particulier sur l’altimétrie et les pentes. La voie ferrée passe à 182 mètres à Neuville, 203 mètres à Fontaine sur Saône, 265 m à la gare de Sathonay et 250 m au cimetière de Caluire. C’est en fait, une ligne assez plate, conçue pour les trains à vapeur de 1865. La Montée des Soldats a une pente moyenne à 5 % - tout à fait à portée des tramways modernes.
D’autres questions concernent la population de la zone de chalandise. Le chiffre de 100 000 habitants est évoqué mais la fréquentation estimée du tram-train ne dépasserait pas 6500 voyageurs/jour. La fréquentation des lignes TCL 43 (RD Saône), 40 (RG Saône) et 79 (vers Part Dieu) a augmenté de 2 915 000 en 2010 à 4 010 000 en 2016 (soit 15 000 voyageurs un jour ouvré de semaine sans congés scolaires).
Paul Vincent a déposé un recours gracieux contre le PDU élaboré par le Sytral parce qu’il ne montre aucune volonté de s’emparer de l’idée de TC forts sur l’axe Sathonay-Trévoux et augmente les risques de densification dans les Monts d’or. En effet, le PDU suggère le renforcement du service ferroviaire et des gares sur la rive droite de Saône (ce qui dépend de la Région et de la SNCF). Tout au plus le Sytral propose t-il la construction de parkings près des gares et des études de renforcement des franchissements de la Saône (les ponts saturent) .
Perrache et Confluence :
Les opérations de transformation se poursuivent : le couloir SNCF historique « Rhône » et ses liaisons vers les quais voyageurs sont bien avancés. Par ailleurs l’hypothèse d’un terminus tram T2 reporté plus au sud que Suchet semble se renforcer.